mercredi 17 février 2010

JO, Jour 6: Les Nounous aux Jeux Olympiques

Bon, comme dirait mon papa, avoir les Jeux Olympiques dans son jardin, et ne pas y aller du tout, c'est pas moral! Sur le coup de 18h, on a donc pris nos tickets, achetés en ligne et que j'avais été chercher AVANT les jeux (pas folle la guêpe) sans faire la file, donc, et on s'est mis en route pour le UBC Thunderbird Arena (si vous voulez jeter un coup d'œil sur quelques photos de Thunderbird, c'est ici, je ne vous les mets pas, elle ne sont pas libres de droits) rebaptisé récemment Doug Mitchell Thunderbird Sports Centre du nom d'un avocat de Calgary qui vient de faire don de 10 millions de dollars à l'université pour l'aider à supporter les coûts de construction et d'entretien de la patinoire.

On peut ronchonner sur beaucoup de choses, notamment sur la quantité de sous que ça coute - aux spectateurs, mais nos places à nous étaient à un prix tout à fait raisonnable et à la communauté - mais il faut mettre à leur crédit que c'est bien organisé, il ne nous a pas fallu plus de 5 minutes pour passer la sécurité et pas plus de 10 minutes pour rentrer, sachant qu'il y avait à peu près 6000 personnes, c'est pas malhonnête. Panem et circenses, ok, mais comme dirait Nicolas, il s'y connaissent, c'est du bon circenses, vous êtes venu pour le show, vous allez en avoir! On était assis à notre place vers 18h25. Et on avait décidé de supporter les Suissesses, qu'on pourrait encourager en français.

Ensuite, les patineuses sont venues "s'entraîner" quasi tout de suite, et sont restées sur la glace 20 bonnes minutes. À moins quart, sortie des patineuses et entrée des machines. Les surfaceuses! (*Mode ingénieur on* On s'est d'ailleurs demandé à quoi servaient les vis sans fin aperçues par en dessous *mode ingénieur off*).

Deux de ces monstres sont entrées sur la patinoire pour refaire la pellicule supérieure de glace et, en deux temps trois mouvement (bon, ok, presque 10 minutes) une glace virginale attendait nos athlètes de la soirée.
Sept heures moins deux: arrivée des arbitres pour vérifier la glace et les buts, sept heure moins une, retour des patineuses, sept heures pile lâcher de la rondelle et c'est parti pour 20 minutes de folie! Les Slovaques ont rapidement ouvert la marque pour mener 1-0 et c'est sur ce score que les joueuses sont rentrées au vestiaire au bout des 20 minutes du premier tiers temps, notre équipe du jour avait l'air mal embarquée. Retour des surfaceuses (non, pas sulfateuse!, c'est une patinoire, pas un stand de tir) durant le quart d'heure d'arrêt et de nouveau, arbitres, joueuses et c'est parti! Au bout d'un quart d'heure dans la deuxième période, égalisation des Suisses! Nos actions remontent... Deuxième interruptions, même cinéma. Sauf qu'au redémarrage du troisième tiers-temps, au bout de 20 secondes, pan, les Slovaques remettent un but! Gloup! Mais les Suisses ne se sont pas démontées, et on a eu une illustration modifiée de La Fontaine: le lièvre Slovaque était parti trop vite, et la tortues Suisse lui a collé quatre but dans les dix dernières minutes!
Eh bien, franchement, nous qui ne sommes pas des habitués des stades, nous nous sommes vraiment bien plu et on a pas boudé notre plaisir! L'ambiance était bon enfant, on s'est bien amusé et le suspense était au rendez-vous! Je ne dis pas que je ferais ça toutes les semaines, mais ça donne envie d'aller voir un match des Canucks où ça va encore plus vite!

3 commentaires:

  1. Tcheu, ça a l'air chouette le hockey... Mais moi je préfère les sulfateuses à la surfaceuse :)

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  2. on s'y croirait mais je me demande ce qu'on propose à grignoter pendant le repos des joueurs : des pop-corn au sirop d'érable peut-être ?

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  3. @Xavier
    Oui, c'est vraiment chouette! Il faudrait que j'essaie d'expliquer la règle du hors jeu, c'est drôle...

    @Jean
    Non, non, du saumon pour les neurones!

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